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Préambule

PRÉAMBULE

Les événements imprévus et les défis de taille comme la pandémie de COVID-19, les rapports de dépendance dans le monde, les migrations ou le changement climatique nous émeuvent et menacent la cohésion sociale. Les différences de point de vue nous polarisent et engendrent des querelles intestines. Nous devons nous interroger: voulons-nous rester soudés, ou bien nous diviser?

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Barbara Hayoz (présidente du conseil d’administration) et Peter Gisler (directeur)

Pour la SERV, il est hors de question de céder à la division. L’année dernière encore, la pandémie de coronavirus a eu des répercussions sur les activités de nos clients. Et pourtant, le nombre de nouvelles affaires est reparti à la hausse. Cette année, la SERV a enregistré une forte croissance de sa nouvelle exposition résultant des accords de principe (AP): avec une hausse de 122 pour cent, celle-ci a atteint CHF 2,714 mia. Les nouvelles polices d’assurance (PA) émises ont quant à elles affiché une diminution sensible de 25 pour cent et se sont établies à CHF 1,933 mia. Une sorte d’engorgement lié à la pandémie est à l’œuvre. S’agissant de l’activité de ses clients, la SERV perçoit que leur situation n’est pas préoccupante, mais que l’heure n’est pas non plus à l’euphorie. Seul l’avenir nous dira comment la crise de la COVID-19 évoluera en 2022, et quel sera l’impact de l’évolution de l’économie mondiale sur l’activité de la SERV. Par rapport à l’année précédente, la SERV a enregistré un résultat d’entreprise (RE) positif de CHF 88,1 mio. en 2021. Les primes acquises de CHF 79,4 mio. et les charges des sinistres négatives (produits) de CHF 5,9 mio. ont largement contribué à ce résultat réjouissant.

Le commerce extérieur de la Suisse a une importance de premier plan puisque les exportations de marchandises représentent plus de 40 pour cent du produit intérieur brut du pays. Les groupes multinationaux et les PME sont logés à la même enseigne. Tous évoluent dans un environnement international à la fois dynamique et difficile: les incertitudes politiques, l’essor économique de la Chine, la transformation de l’économie, qui tend vers la neutralité climatique, le recours de plus en plus effréné aux technologies numériques et l’interruption des chaînes d’approvisionnement par des crises comme la pandémie de COVID-19 menacent le modèle de réussite de la Suisse. Le financement et la couverture des risques sont des facteurs de compétitivité décisifs pour le commerce extérieur, et les agences de crédit à l’exportation (ACE) publiques telles que la SERV jouent un rôle important pour relever les défis mondiaux.

Stratégie 2025 de la SERV

Pendant l’exercice 2021, le conseil d’administration (CA) et la direction ont élaboré une «Stratégie 2025» pour préparer la SERV aux grandes transformations à venir. Comment nous inscrire dans une perspective d’avenir? Que devons-nous faire pour toujours mieux accompagner les entreprises suisses? Comment aboutir à des résultats durables? La Stratégie 2025 de la SERV répond précisément à toutes ces questions. Les exportateurs suisses ne doivent pas être systématiquement désavantagés par rapport à leurs concurrents étrangers en raison des mesures de soutien renforcées mises en place par d’autres pays.

Nous devons nous projeter afin de promouvoir la compétitivité internationale des entreprises suisses, leur croissance et les emplois en Suisse. En collaboration avec nos clients, nous développons les solutions les plus aptes à les soutenir durablement dans la réalisation de leurs opérations. Notre objectif est de renforcer l’orientation client; pour cela, nous visons l’excellence opérationnelle. La SERV devient un facilitateur commercial. Pour y parvenir, elle a adapté son modèle commercial et s’est orientée davantage sur ses clients. Et pour accompagner cette évolution, la SERV a modifié son organisation en profondeur au 1er janvier 2022: Heribert Knittlmayer a pris la direction du domaine Operations, nouvellement créé, en tant que Chief Operating Officer; quant à Lars Ponterlitschek, il a pris la tête du domaine Assurance en tant que Chief Insurance Officer. Nous sommes très heureux qu’une candidate externe ait obtenu le poste de Chief Financial Officer.

À la fin de l’année, les comités de la SERV ont dû prendre une décision de principe décisive de grande importance: ils ont mis un terme définitif au projet de renouvellement informatique en cours, qui était basé sur une solution de type «software as a service». En lieu et place de ce projet, la SERV va moderniser sa solution informatique actuelle, qui sera mise à jour sur le plan technique et recalibrée sur les spécificités de la SERV, de manière à pouvoir continuer de répondre au mieux à l’ensemble des besoins de l’entreprise et de ses clients. Cela n’impliquera aucun changement à court terme pour les clients. À moyen et à long termes, la SERV pourra encore mieux répondre aux besoins de ses clients.

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«Le changement climatique fait réagir dans le monde entier. Grâce à sa nouvelle stratégie climatique, la SERV s’est elle aussi dotée d’un instrument pour atténuer les risques climatiques et ainsi contribuer à la lutte contre le changement climatique.»

Barbara Hayoz

PRÉSIDENTE DU CONSEIL D’ADMINISTRATION

Stratégie climatique

Le changement climatique fait réagir dans le monde entier. Un grand nombre de pays, dont la Suisse, se sont engagés à prendre des mesures pour réduire leurs émissions de gaz à effet de serre. La Suisse s’est fixé pour objectif d’atteindre zéro émission nette à l’horizon de 2050. Les décisions politiques liées à cette ambition et le changement climatique en soi ont des répercussions sur l’activité commerciale de la SERV.

C’est la raison pour laquelle la SERV a mis au point une stratégie climatique qui vise à identifier et à atténuer les risques découlant du changement climatique qui pèsent sur son activité commerciale. La stratégie climatique doit également permettre d’identifier les opportunités qui en découlent, et d’en tirer parti. Elle définit de nouveaux champs d’action pour ses activités actuelles dans le domaine du climat et les intègre dans la stratégie de l’entreprise. Dans le cadre de l’évaluation de l’impact sur le développement durable des projets qu’elle assure, la SERV évalue systématiquement leurs effets sur le climat. Ce faisant, elle applique des normes internationales et les directives de l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE), de la Banque mondiale et de la Société financière internationale (IFC). Par ailleurs, la SERV compense toutes ses propres émissions de gaz à effet de serre, ce qui fait d’elle un organisme neutre en matière de CO2.

Perspectives

En comparaison avec les ACE des autres pays, la SERV est bien, voire très bien notée. En dépit de ces bons résultats, nous avons à cœur de poursuivre notre développement, de nous adapter aux nouvelles conditions et de tenir compte des grandes tendances qui se dessinent.

La SERV a démontré qu’elle était en mesure de soutenir efficacement les exportateurs suisses y compris dans les périodes difficiles comme la crise sanitaire. Dans le cadre de leur coopération, la SERV et son autorité de surveillance discutent de la stratégie à adopter pour les exigences en matière de valeur ajoutée. Afin de soutenir au mieux le secteur de l’exportation, le Conseil fédéral a décidé d’améliorer encore l’accès des exportateurs suisses aux projets d’infrastructures étrangers. Le renforcement de la coordination entre les instruments de promotion et les diverses organisations sera une autre priorité. Sous la bannière «Team Switzerland», il s’agira de mieux exploiter les synergies, d’accroître notre force de frappe à l’étranger et de faire en sorte que nos interlocuteurs soient assurés de frapper à la bonne porte (principe «no wrong door»). L’amélioration continue de notre réseau, le rassemblement des forces vives de la Suisse et le développement ciblé de nos activités de promotion sur les différents marchés génèrent de la valeur ajoutée. Et les PME en sont les principales bénéficiaires.

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«Nous voulons aller de l’avant et jouer un rôle de visionnaire dans la promotion de la compétitivité internationale des entreprises suisses, de leur croissance et des emplois en Suisse.»

Peter Gisler

Directeur

Caroline Gueissaz, qui siégeait au CA depuis sa création, et deux autres membres de longue date, à savoir Anne-Sophie Spérisen et Urs Ziswiler, le vice-président, se sont retirés à la fin de l’année. Leur vaste expertise et leur riche expérience professionnelle ont été extrêmement précieuses pour la création et le développement de la SERV. Le Conseil fédéral a élu Claudine Amstein et Claire-Anne Dysli Wermeille membres du CA. Nous remercions chaleureusement les membres sortants et nous nous réjouissons de pouvoir collaborer avec nos nouvelles collègues.

Nous tenons aussi à remercier nos clients pour la confiance qu’ils ont témoignée à la SERV et ses collaborateurs, et pour tous nos échanges constructifs: leurs précieuses impulsions nous ont toujours guidés pour poursuivre le développement de la SERV.

Barbara Hayoz

Présidente du conseil d’administration

Peter Gisler

Directeur

 

 

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